Gwendoline Horion est aujourd'hui assistante au département des langues modernes de l’ULiège. Le prix Léon Guérin, dont elle est l'un des deux lauréates, récompense son mémoire de master, consacré à la représentation de l’altérité dans la série télévisée Game of Thrones

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Analyse d'une série à succès

Gwendoline Horion a analysé comment, dans un même univers fictionnel, l’altérité peut être envisagée comme un concept solide et immuable (« nous » versus « eux »), ou au contraire comme un espace de négociation et de possibilités, où la différence n’est pas une caractéristique inhérente à un individu mais plutôt le produit d’une société, d’une culture, d’une temporalité.

Elle s'est également intéressée aux choix esthétiques, linguistiques et cinématographiques qui permettent de mettre en évidence ces manières diamétralement opposées d’envisager l’Autre. En effet, le choix des acteur·ice·s, des costumes, des décors, des langages dans une série telle que Game of Thrones ne sont pas anodins et peuvent, de manière plus ou moins explicite, véhiculer ou au contraire renverser certains clichés liés à la figure de l’Autre.

L'objectif poursuivi était d’appliquer des concepts tirés des études postcoloniales à un média extrêmement populaire, susceptible donc de toucher et d’influencer un grand nombre de personnes.

Retour sur son parcours

Après un bachelier en langues et lettres modernes, G. Horion choisit de poursuivre ses études avec un master à finalité approfondie dans le cadre duquel elle se familiarise avec les études postcoloniales. Les professeur·e·s qu'elle cotoie ainsi que les différent·e·s théoricien·ne·s qu'elle découvre lui permettent de développer un regard plus critique et d’être plus attentive aux inégalités, aux discriminations et à leurs représentations dans les médias.

Afin de compléter sa formation, elle poursuit un master complémentaire en didactique des langues modernes.

Elle est aujourd'hui assistante au département des langues modernes de l’ULiège.

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